Cher journal,
Voilà le récit de confinement. J’apprends que l’école est fermée le jeudi 5 mars, c’est maman qui me le dit. Je ne pensais pas que c’était si grave.
Vendredi 6 mars, j’ai 10 ans et à cause de ce virus je ne pouvais pas fêter mon anniversaire à Paris comme prévu. je suis craintif, pour moi le coronavirus c’est une maladie qui peut être très grave, je ne souhaite ça à personne.
De grandes mesures ont été prises car il y a un risque pour tout le monde.
Jeudi 12 mars j’ai regardé avec mes parents l’annonce du président à la télévision.
Dimanche 15 mars j’étais dehors, il faisait beau. Papa est allé travailler. Mes parents sont allé voter chacun son tour en nous gardant l’un après l’autre à la maison. C’est important de voter mais c’était quand même dangereux.
Première semaine de confinement : nous avons mis un jour avant de commencer les devoirs. L’école à la maison c’est pas si facile, mais maman essaye de faire au mieux. Papa travaille encore car il y des gens qui se battent pour du papier WC. Je suis triste de ne plus jouer avec mes copains dehors. J’ai retenu que le président a dit « l’armée patrouille et protège ». La police met des amandes et l’armée prête un avion spécial pour des malades et du matériel. Même ma salle de handball est devenue un hôpital…
A l’heure d’aujourd’hui, je suis triste, j’ai peur mais la vie continue.
Tabalougalag